Les chiffres se succèdent, les yeux se ferment
La torture est mentale, elle hante chacun de mes cauchemars
L’envie d’arrêter, de ne plus jamais recommencer ça
De faire des choses plus simples et plus plaisantes
Se sucer la moelle de la ville comme si je me croyais libre
Libre de vivre, libre de penser, libre d’exister
Mais être sur cette Terre apporte son lot de responsabilités
Et l’on ne peut que rarement être le réel maître de sa vie
Surtout dans notre époque obscène, si complaisant, à tout partager, mais où chacun se referme
Oh non, je ne sais plus quoi penser
Perdu entre la gravité de l’obligation scolaire,
L’épicurisme,
Le besoin de reconnaissance,
Mais au fond, quelle importance ?
Car qu’importe mes choix, ma volonté.
Demain, le jour va se lever, les chiffres se succèderont, mes yeux se fermeront et une fois de plus mes pensées,
Gardiennes de mes peurs irrationnelles,
Divergeront.
Antoine De Breau-Trenit
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